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👩🏻‍💻 Bonjour {{Prénom}}
Je suis Laura Bokobza. Tu reçois ce mail parce que tu fais partie des {{active_subscriber_count}} abonnés à Le Comment du Pourquoi, une newsletter hebdomadaire de curation innovation, tech et business.
Dès que c'est en vert et souligné, c'est cliquable. Donc des (source) en fin de phrase, ou des mots au milieu.

Edito

Pas d’édition régulière, mais une édition quand même. Différente. Que je rumine depuis longtemps.

C’est de plus en plus difficile de ne pas parler société au sens large quand on parle entreprenariat, business, et tech. Quand les décisions politiques - ou l’absence de vote de budget - créent des incertitudes qui paralysent le business. Quand les entrepreneurs se mettent à faire de la politique. Quand les alliés stables et historiques d’hier deviennent des ennemis potentiels demain. Quand ces événements impactent les comportements de tes clients, particuliers ou entreprises. Et quand tes fournisseurs peuvent te la faire à l’envers à tout moment.

Je muris depuis longtemps l’idée de sortir un peu des liens contextualisés et reliés entre eux pour prendre plus de hauteur sur des évolutions sociétales et politiques qui impactent nos business. Et comme souvent, la pichenette pour passer à l’action a été exogène.

StoopInbox a cessé de fonctionner. Encore. Pour la troisième fois en 18 mois. Et j’ai réalisé que les deux premières fois, je m’étais dit qu’il fallait que je change, et puis je ne l’ai pas fait. Cette fois je l’ai fait - enfin j’ai commencé, transférer mes abonnements sur Meco est long, c’est bien la raison pour laquelle je le repoussais. Mais c’est comme souvent, plus tu retardes un changement, plus tu patis de l’avoir repoussé. J’aurai dû agir avant, et concomittence heureuse ou coincidence qui n’a rien à voir, je suis tombée sur cette histoire de dongle qui m’a fait réfléchir encore plus aux conséquences de l’inaction. De la flemme, quoi. Un sujet qui me travaille beaucoup depuis quelque temps.

Bref (oui, j’ai avalé la saison 2, un régal), j’ai tout changé. Et tu as l’occasion de me dire si ça te plaît à la fin de cet email. C’est vraiment important, je compte sur toi {{Prénom}} pour cliquer. D’ailleurs, tu peux aussi liker ou commenter chaque édition, tu le savais ?

J’ai aussi besoin que tu cliques sur la pub si tu la vois, c’est une façon de rémunérer mon temps et mes abonnements qui me permettent de réaliser ces éditions.

Tu n’es pas encore abonné payant {{Prénom}}, donc je compte sur toi pour cliquer sur la pub (un clic suffit). Si tu veux passer en mode sans pub, tu peux aussi cliquer sur le bouton dessous pour avoir aussi accès à l’intégralité des éditions, y compris passées. Et aux éditions spéciales réservées aux abonnés payants.

📆 La prochaine édition régulière revient lundi 10 mars. Mais je ne dis pas qu’il n’y aura rien la semaine prochaine… Ni que les éditions régulières ressembleront à celles d’avant. N’oublie pas de voter en fin d’édition !

Bonne lecture, et bonne semaine !

Si tu as besoin que je t'aide à prendre de la hauteur pour accélérer les décisions stratégiques pour ton business - parlons-en.

Si tu veux que j’intervienne pour ton entreprise ou ton événement, en animatrice, modératrice, MC ou conférencière - 30 mins pour me briefer.

Flemme, donc.

J’ai un Petit d’Homme ado à la maison. Et j’ai aussi un Cher-et-Tendre, prof de tennis, qui travaille avec beaucoup d’ados. Le grand mot de cette génération Alpha que j’ai découvert en fin d’année dernière, c’est “flemme”.

Débarasser la table ? Flemme.
Ramasser les balles après un cours de tennis ? Flemme.
Ré-écrire les résultats d’un prompt ChatGPT avant de le rendre au prof ? Flemme.
Réfléchir à une stratégie originale et adaptée à ton produit ? Flemme.
Chercher à savoir si une info est réelle avant de la partager sur tous tes groupes WhatsApp ? Flemme.
Attendre une connexion Internet, une livraison e-commerce, une gratification tardive ? Flemme.

La flemme devient carrément institutionalisée : plutôt que d’apprendre aux milliers d’agents du service public à travailler avec des start-ups - long et vaste programme, mais avec des effets de bord positifs évidents -, la French Tech se gargarise d’offrir aux start-ups une formation sur comment répondre à un appel d’offres. On marche sur la tête. Et on s’en félicite. Même le nom ne va pas : “Je choisis la French Tech Académie”, ça devrait être pour ceux concernés par “Je choisis la French Tech”. Ils aurient dû l’appeler “Je me fais choisir Académie”. Mais y’aurait pas eu French Tech dedans.

OK, c’est le moment où tu me traites de boomer. L’insulte qui m’énerve le plus, parce que je suis #GenX. Et même pas des premières années en plus. 7 ans avant les Millenials, même (calcule pas, flemme, je suis de 1973 et j’ai 51 ans).

En plus, je vais pas te la jouer “c’était mieux avant”, parce que j’adore tout ce que la Tech nous permet de faire. Je kiffe pouvoir enfin exprimer mes idées visuellement alors que je sais pas colorier dans les lignes. Je gagne un temps fou avec les assistants IA de réunion. J’ose même demander à Claude des exercices sur le théorème de Thalès pour faire réviser Petit d’Homme alors que je suis ingénieur. Peut-être parce que je suis ingénieur ? J’avoue, je fais gaffe à ne pas utiliser les IA pour un truc que je ne peux pas vérifier. Je me demande toujours de quelle position parle une source, et dans quel objectif. Je n’ai même jamais cancel personne.

Mais je digresse.

Un autre exemple de flemme institutionnalisée : la peur des profs sur l’IA. Plutôt que de se pencher sur la question, de tester, d’amender leurs façons de juger de la pertinence des élèves en leur demandant par exemple l’intégralité de leurs conversations avec les IA pour produire le devoir - ce qui permettrait de distinguer les flemmards (parce qu’il y en a aussi dans les élèves) de ceux qui ont compris l’apport des outils et qui les utilisent à bon escient… On interdit. Cachez cette IA que je ne saurai voir. La bigoterie a changé de visage, mais ça reste de la bigoterie.

Un dernier exemple qui me terrifie tout autant : il paraît que les jeunes ne savent plus téléphoner. Avoir une conversation à distance en synchrone. mail, messages, vocaux même ne leur font pas peur. Mais la perspective de devoir échanger en direct… Flemme de devoir réfléchir à chaud ? Flemme d’adapter son emploi du temps pour le faire à un horaire décent et compatible avec celui de son interlocuteur ? Flemme, quoi.

Flemme, donc. Flemme de faire un effort d’adaptation. Flemme de sortir de ces bulles de filtre. Flemme de prendre de la hauteur. Flemme de lever la tête du guidon parce que tout va si vite qu’on est dans le FOMO (Fear Of Missing Out) et le FOBO (Fear Of Becoming Obsolete). Des pans entiers de la population sont devenus nomophobes, incapables de survivre à quelques instants sans leur téléphone portable. On est en train de devenir les humains de WALL-E.

On n’utilise plus les outils, ils nous dominent.
On ne consomme plus l’information, elle nous consume.

Ma question
Est-ce que j’y contribue chaque semaine avec un résumé des infos “à ne pas manquer” ? J’aime à penser qu’au contraire je t’aide à faire le tri.
Mais d’aucuns diraient que ~2100 abonnés après 4 ans, avec seulement une infime fraction (2%) en Premium, ça n’est pas un succès d’audience. Peut-être quand même un succès d’estime ?

{{Prénom}}, il existe 3 formules d’abonnement Premium :

  • Abonnement classique : l’intégralité des éditions - mensuel (9,60€ TTC) ou annuel (96€ TTC).

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Prendre de la hauteur

Le plus grand danger de cette avalanche de news, d’avancées technologiques, de décisions politiques, c’est de nous engluer dans un maelstrom dont on n’arrive plus à se sortir.

Quand j’ai commencé à rédiger cette newsletter en sortie de Covid il y a 4 ans, il y a un siècle, il y a une éternité, je ne pensais pas un jour parler autant politique, ni géopolitique. Mais depuis quelques éditions, entre incertitudes fiscales françaises, décrets innombrables, et affirmations mensongères du mec à la peau orange (comme sur l’Ukraine), c’est inévitable. La politique à coup de tronçonneuse et de shock and awe a des impacts sur ton business, c’est clair. Lesquels, c’est plus flou.

Non, ce n’est pas généré par IA

Depuis longtemps, je préfère l’acronyme BANI à celui de VUCA.
BANI, c’est Brittle, Anxious, Non-linear, Incomprehensible.
BANI, c’est notre quotidien depuis un moment. Comme la grenouille dans l’eau chaude, on ne s’en est pas rendu compte tout de suite.

Rendre ton business anti-fragile dans ces temps plus qu’incertains, c’est une gageure. Je n’ai pas la solution miracle. Mais il y a des signaux auxquels faire attention.

La Big Tech réagit de plus en plus aux injonctions de gouvernements. Dernier exemple en date, Apple qui décide de couper l’encryption des messages au UK plutôt que de donner au gouvernement britannique une back door. Pas de fausse promesse, donc, mais pas de protection. Si tu me lis depuis la France, tu utilises très probablement la Big Tech US pour des trucs simples comme tes emails. Et ton cloud. Et la possible invalidation du Data Privacy Framework (DPF) en plus du reste des attaques des US sur les règlementations européennes pourrait t’obliger rapidement à trouver des solutions de stockage cloud ici et maintenant… Alexis a aussi déniché ce rapport de l’ANSSI sur l’état de la menace sur le Cloud Computing. Aride, mais à lire.🇫🇷

Le discours de JD Vance à Munich a rebattu les cartes de façon drastique et l’Europe se retrouve isolée entre la Chine, la Russie, et les US, son allié surpuissant d’avant sur lequel on n’imaginait pas une seconde ne plus pouvoir compter… Si tu l’as raté, je te propose cette traduction en français. Pas pour te faire peur (même si ça risque d’arriver), mais pour que tu comprennes que ce qui se passe sur la grande scène mondiale va forcément avoir des répercussions sur ton business. Parce qu’on est en train de passer en économie de guerre.🇫🇷 Même les Américains s’en rendent compte. Et Anonymous prévient qu’ils entrent en résistance active.

Cliver ou ne pas cliver
J’ai fait mon choix il y a longtemps. Les “hooks” mensongers en début de posts LinkedIn, les raccourcis qui laissent de côté tout un pan d’explications, les injonctions à comment faire “bien” alors que chacun voit midi à sa porte. Une sorte de flemme, ou une forme de résistance passive, je te laisse juge.

Si tu ne passe pas abonné payant, tu peux quand même me soutenir en cliquant sur la pub. L’ironie de cette créa au sein de cette édition ne m’a pas échappé. On vit une époque formidable.

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Pour alimenter ta réflexion

Les relations publics ne sont pas mortes, il paraît. C’est amusant, parce que j’ai passé la semaine à en parler à un de mes clients, j’en suis absolument convaincue. Les LLMs et autres recherches IA font confiance aux sources citées par des domaines d’autorité (et les recherches sur IA sont plus intentionelles, donc tu veux y ressortir). Les individus font confiance aux sources qu’ils apprécient, sur le Web ou en Dark Social. Bref, le PR n’est pas mort, il n’a peut-être même jamais été aussi important. Et c’est pas que moi qui le dit, c’est Rand Fishkin.

🚀 L’adoption de l’IA est en marche, que tu le veuilles ou non. On ne sait pas encore où tout cela va mener, entre nouvelles façons de créer des modèles pour éviter les hallucinations, techniques de renforcement et déploiement dans les entreprises. 5 graphiques qui résument la situation à date, et un article de prospective sur les agents IA et comment les SMB (Small and Medium Businesses) pourraient être un vivier clients incroyable. Aux US, certainement, en Europe, et en France surtout, c’est moins évident. Donc si tu crées des agents, english-first… Mais les agents arrivent, c’est une certitude. Si tu en es encore au SaaS traditionnel, il est temps de t’y intéresser.

22
pages pour te convaincre que les avis clients sont importants, une étude commanditée par… Avis Vérifiés (l’importance des sources et de leurs objectifs, tu te rappelles ?). Il n’empêche qu’il y a deux trois trucs intéressants, comme la prise en compte de la complexité du parcours client omnicanal. (source 🇫🇷)

Le savais-tu {{Prénom}} ? Tu peux débloquer 2 éditions intégrales grâce à ton premier parrainage : il suffit d’une personne qui s’abonne grâce à toi pour tester pendant 2 semaines la version payante. Tu n’as qu’à leur transférer ce lien (avec toutes les bonnes raisons de s’abonner selon toi) : {{ rp_refer_url }}

Un peu de lecture

Quand Sandie m’a proposé de lire en avant-première son livre, j’ai accepté immédiatement. Parce que j’adore lire, d’abord. Et que j’adore avoir accès à des avant-premières.

Cette mise en avant n’est pas rémunérée (ça va mieux en le disant)

J’ai laissé ce feedback :

Quand on commence Homo Entrepreneurus, on pense plonger dans un passé lointain, très lointain. Et c'est un peu le cas, mais c'est tellement plus que ça.
C'est surtout un retour aux fondamentaux. De nos façons d'être, de penser, d'acheter, de vendre, de créer, d'entreprendre, de céder à nos biais, de regarder le monde, d'être en proie à nos doutes...
Bref, dans l'ordre ou dans le désordre, chaque chapitre nous rappelle les bases fondamentales de l'entreprenariat, en nous rappelant que nous sommes humains avant tout.
Les bonus sont bien pensés et facilement accessibles.
Ma partie préférée ? La distinction clairement établie en repli et recentrage. Un monde de différence qui peut sauver un business.

Le verdict

Commentaires

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