Édito

Il paraît que ces intros sont trop longues, et c’est pas aujourd’hui que ça va être raccourci, j’ai trop de trucs à vous dire ! Déjà, j’ai envie de fêter le passage de la barre des 2000 abonnés cette semaine. Merci !

Qui dit bientôt Décembre dit liste de cadeaux. Alors réponds à ce mail avec des idées de cadeaux (avec lien) à mettre dans mon édition spéciale du 2 décembre prochain (parce que je suis pas convaincue par la liste de Google, chaises empilables ou pas). D’ailleurs, en voilà déjà 2, d’idées : le poster des super-pouvoirs de QuiQueQuoi pour les enfants de 3 à 8 ans, livré avant Noël. Et pour les plus grands, tu glisseras sous le sapin une jolie enveloppe pour prévenir de l’arrivée prochaine de cadeaux des Verts Moutons, qui cherche à importer en France la fabrication de céramiques EM, celles qui purifient l’eau (à Limoges, évidemment).

🎁 Pour te remercier par avance, je t’en fais un, de cadeau. Ça te dit qu’on se rencontre à Paris le 3 décembre ? Je serai à GenerationAI Paris 2024 à la Défense. Et c’est aussi le premier événement dont Le Comment Du Pourquoi est officiellement partenaire media ! Donc tu as droit à ton invitation pour m’y rejoindre (valeur 999€).

Je dois aussi te prévenir que j’ai relancé les articles invités, parce que je n’ai pas eu le temps d’aller au Web Summit. J’ai un attachement particulier à cet événement où j’avais parlé sur la main stage en… 2014. Évidemment, la rédactrice de l’article est la Femme de la semaine aujourd’hui.

Je continue d’aérer la mise en page et j’espère que ça facilite aussi la digestion de cette veille. Bref, je fais pas vraiment plus court cette semaine, et comme d’hab les abonnés Premium ont accès à encore plus de contenu sur 4 des 6 rubriques récurrentes.

Et si le montant pour passer Premium est un frein (7,80€ TTC par mois, à peine plus qu’un Pumpkin Spice Latte chez Starbucks), n’oublie pas que tu peux gagner des semaines, voire des mois d’abonnement en recommandant cette newsletter autour de toi avec ton lien de parrainage (le tien {{Prénom}} : {{rp_refer_url}}).

Au-delà du Web Summit, on parle aussi vidéos, TikTok, archétypes, Amazon, LinkedIn... Avec (beaucoup) d'IA et une femme à l'honneur comme chaque semaine. Clique sur le "Lire en ligne" tout là-haut à droite pour être sûr de ne rien rater !

Bonne lecture, et bonne semaine !

Si tu veux que j’intervienne pour ton entreprise ou ton événement, en animatrice, modératrice, MC ou conférencière - 30 mins pour me briefer.

Si tu as besoin que je t'aide à prendre de la hauteur pour accélérer les décisions stratégiques pour ton business - parlons-en.

Le Web Summit, par Julie Rouzaud

Le Web Summit se présente comme la plus grande conférence tech d’Europe (vous me direz, Vivatech aussi... le débat ne sera pas tranché ici). Sur 4 jours, c’est 70 000 personnes, des dizaines de conférences et panels sur un nombre incroyable de sujets. C’est 3 000 start-ups exposantes et des centaines d’autres qui n’ont pas eu de stands et déploient leurs meilleurs stratégies marketing dans les allées. Sortir du lot, c’est un défi dans une conférence aussi grande, qui traite d’autant de sujets… Alors en 4 points et quelques coups de cœur, essayons de voir qui est venu, pour dire quoi et si vous devez déjà prévoir votre séjour en 2025.

Est-ce que les corporates viennent au Web Summit ?

Acteurs de la tech, d’abord :  Microsoft, IBM, Dell, AWS sont là, et pour parler d’intelligence artificielle. Mais aussi Huawei et Alibaba, venus présenter leurs écosystèmes aux start-ups présentes. Et bien sûr des invités de marque : Pharrell Williams, Brad Smith ou Thomas Wolf (fondateur de Huggingface).

Cette année, elles ont peu de stands. On sent la réduction de budget et aussi la multiplication des évènements : autres WebSummit (Quatar, Brésil…) et autres conférences (Gitex, notamment émanation du CES).  En échangeant avec des acteurs corporates français, on réalise aussi que les start-ups présentes sont encore jugées petites pour vraiment démarrer des collaborations et ça explique aussi sans doute la faible présence de corporate américains. 

Les pays eux sont là en nombre .. mais pas la France

Ce qui frappe c’est la représentation de pays d’Europe de l’Est : Serbie, Géorgie, Kosovo et bien sûr Ukraine. Mais aussi les liens qui se créent avec les pays où l’organisation Web Summit se développe elle-même : Qatar et Brésil. Mettre en avant leurs écosystèmes, attirer de nouvelles startups, mais aussi prendre la parole sur leurs propres enjeux tech : les pays se sont clairement saisis du sujet. On retiendra l’intervention du Vice Chancelier allemand Robert Habeck, suivant celle de Brad Smith et interpellant les participants sur les attaques contre la liberté dans les pays démocratiques. Mais faisant également la promotion d’une délégation de start-ups allemandes entièrement composée de fondatrices. (dans une conférence qui annonce 44% de femmes dans les participants, grâce à son programme Woman in Tech. La représentativité sur les start-ups exposantes (notamment dans le programme Growth, pour les plus matures) est moins claire.)

 Un vrai bémol : la taille du stand France (15 start-ups au total, caché par la Serbie) et la faible représentation des acteurs étatiques. Bien sûr, France Digitale était très brillamment représenté par Maya Noel. Bien sûr aussi, la communauté française était plus importante (et son groupe WhatsApp fort dynamique). Cela reste peu dans un salon de cette taille.

On y voit des investisseurs ?

Oui, mais qui se connectent plutôt entre eux. Le Web Summit en annonce plus de 1 000, qu’on retrouve plutôt sur les conférences et qui viennent partager leur retour sur l’année écoulée et les enjeux de l’année qui s’ouvrent.

Quelques tendances cette année : 

  • Une forte présence de la banque d’investissement européenne, sur son stand pour présenter ses propres véhicules, mais aussi quelques semaines à peine après l’élection américaine, pour faire la promotion de son écosystème, plus mature désormais, mais qui doit encore croître pour faire face aux enjeux du financement de l’IA mais aussi des clean tech et green tech. 

  • Des fonds qui annoncent un moins grand nombre de sorties, donc des start-ups qui restent plus longtemps en portefeuille. Les fonds vont face à un manque de liquidités, alors que les investissements (notamment en infrastructures pour les start-ups de l’IA) sont très élevés.

Pour la première année, le Web Summit publie des éléments via Crunchbase au-delà des success stories :  à creuser, notamment si la levée de fonds est un objectif pour votre venue.

Et les start-ups, alors ?

Le Web Summit, c’est d’abord et surtout des start-ups. Ce sont aujourd’hui les vrais clients de la conférence et des exposants, entreprises, pays ou régions, qui viennent les rencontrer et les séduire. Le système d’exposition tournant, chaque startup n’exposant qu’une journée, sur 5 halls, sur des sujets allant de l’éducation à l’IA, au sport et à la clean tech, permet au Web Summit d’en annoncer plus de 3000 mais rend difficile leur recensement. Une tendance cependant : une place croissante faite aux deeptechs et start-ups du hardware.

2️⃣ start-ups  coup de cœur pour moi qui illustrent la diversité des sujets traités, comme celle des modèles économiques :
o   Twelve qui propose une alternative aux carburants issus du pétrole et à certains plastiques. Il y a un vrai enjeu sur le coût énergétique du passage à l’échelle de cette technologie, mais la fondatrice, Etosha Cave est définitivement une femme à suivre.
o   Parity nouvellement dirigée par une femme, Leela Srinivasan, et qui œuvre à réduire les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans le sport, avec en ligne de mire les JO de Los Angeles en 2028.

Je dois y aller en 2025  ?

Comme pour tout ca dépend de votre objectif. Si c’est pour faire du business BtoB, ça demande un vrai ciblage en amont. Encore une fois peu de corporate ont des vrais stands et ils sont plus là pour capter de la tendance et travailler leur image de marque, que pour rencontrer des start-ups. Je dirais donc : plutôt non.

C’est un peu la même chose pour la levée de fonds. Les acteurs présents sur les tables rondes ne sont pas là pour trouver des deals. Mais…  ils sont là  et ca peut être l’occasion de mieux les comprendre et de réussir à se connecter, pour démarrer une relation. Je dirais qu’il y a plus d’opportunités pour les start-ups deeptech, qui cherchent de gros montants et avec un TRL vraiment élevé.

Si votre cible ce sont les start-ups en elles-mêmes, alors oui, définitivement. Elles sont là, en nombre, mais seulement une journée sur leur stand, donc ne vous loupez pas !! Et organisez-vous pour le follow up. Je pense que la nouveauté de l’année, les groupes WhatsApp créés par sujet ou nationalité, ont vraiment aidé (même si évidemment on a tous été un peu spammé… pensez « efficace, mais pas lourd »). Mais cela ne doit pas vous empêcher de déployer vos meilleures stratégies d’acquisition : t-shirts flashy et à messages, voire déguisements, sont indispensables. Il faut marquer les esprits !

Si vous voulez tester votre produit, le pitcher et l’améliorer : c’est aussi un excellent endroit. Il y a ici plus de 70 000 personnes, qui comprennent la tech, l’aiment, ont envie de la voir se développer. Et avec la multiplication de meetups, aussi bien sur le salon qu’en soirée, c’est encore plus d’opportunités de créer du lien et d’obtenir des feedbacks.

Conclusion : on y va si on est passionné de tech et qu’on veut capter de la tendance et s’inspirer, si on a des enjeux plutôt plus long terme ou si les start-ups sont nos clients. Si votre cible est BtoB et vos enjeux court ou moyen terme : visez plutôt Vivatech.

Et toi, tu y retournes ?

Chaque année, c’est une vraie question pour moi, mais je réponds aussi : oui, probablement. C’est certainement un des endroits où j’apprends le plus de choses, notamment sur les stratégies d’investissement et l’impact de la tech sur la société et le business. Mais aussi sur les technologies déjà disponibles en robotique pour la fabrication : un de mes coups de cœur cette année, c’est Variable Robotics, une deeptech irlandaise qui adresse la pénurie de main d’œuvre qualifiée en soudure industrielle avec un robot.

 Et surtout, c’est le salon où vous croisez robots donc, casques de VR et autres innovations… Dont certes, on ne sait pas encore si elles pourront fonctionner à l’échelle. Et ça, j’adore.

Ça fait réfléchir

🥊 Pendant que Ben Evans commence l’exercice périlleux des prédictions post-élections, Ed Zitron en a marre que les medias encensent la Big Tech. Sa comparaison avec les fabricants de voitures est saisissante. Pourquoi on tolère ce qu’ils font de nos vies, de nos jeunes, de nos données personnelles… Avec en fin d’essai des premiers petits pas.

All I know is that I feel like I am at war, and we — if I can be considered part of the media — are at war with people that have changed the terms of innovation so that it’s synonymous with value extraction.

Ed Zitron

Si tu en as marre du filtre des réseaux sociaux pour accéder aux news, essaie Particle. De l’IA pour organiser les articles, te les expliquer comme si tu étais un enfant de 5 ans, ou te donner les contre-arguments.

📺 2025, année de la vidéo ? TikTok veut lancer des séries. YouTube a pris la place des medias traditionnels pendant les dernières élections US. Et Spotify veut prendre la place de YouTube pour les podcasts videos.

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prédictions réseaux sociaux pour 2025. IA, AR/VR, shopping… Rien de très étonnant.

Bon à savoir

On a beaucoup parlé de l’influence des réseaux sociaux pendant les élections, en particulier de T̶w̶i̶t̶t̶e̶r̶ X. Et depuis, on en parle toujours autant. Les annonceurs ont peur du retour de bâton et reviennent. Pendant que les abonnés partent sur Bluesky (enfin, pas tant que ça, hein, même si les Swifties sont arrivées en force). Je suis sur Bluesky, si tu m’y cherches. Les medias français sont fâchés contre X qui ne paie pas les droits voisins (et on parle du X qui s’appelait avant Twitter, pas d’une plainte “contre X” qu’on connaît pas) - mais ne le quittent pas comme The Guardian. Et contre Google aussi, qui a voulu faire un test d’impact du trafic routé vers les medias en arrêtant de les remonter pour 1% des utilisateurs européens.🇫🇷 Pendant que TikTok pense être sauvé aux US, par celui-là même qui voulait les bannir dès 2020.

Pour Meta en revanche, ça sent pas bon. Le procès antitrust pour leur rachat d’Instagram et WhatsApp aura bien lieu, juste après qu’ils aient été épinglés par l’UE pour pratique abusive de leur marketplace et condamnés à près de €800 millions d’amende. Et c’est sans doute pas Musk ou Trump qui vont tirer Zuck d’affaire. Musk est bien trop occupé à gérer les levées de SpaceX et xAI, dont les valorisations ont explosé suite à l’élection de son nouveau meilleur ami (même si on sait pas pour combien de temps, les paris sont ouverts sur la fin de la bromance). Parce qu’il ne lâche pas ses business pour un job au gouvernement, même si tout Facebook est persuadé qu’il va carrément sauver le monde. Sa désignation n’est que pour un “think tank” censé faire des recommandations, pas un maroquin. Think tank pour lequel il recrute des génies. Donc pas de problème éthique.

Nomination qui fait réagir jusqu’à Marseille.

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épisodes de 15 mins pour découvrir Silicon Fucking Valley,🇫🇷 avec Luc Julia et ses chemises hawaïennes. Qui a dit que les séries Arte étaient toujours déprimantes ?

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NB : La page d’abonnement Beehiv bugge toujours et tu ne vois pas si tu as bien sélectionné ce sur quoi tu as cliqué, alors relis bien le bouton d’abonnement pour vérifier que le prix correspond à ton choix avant de payer !

Sache que tu peux aussi débloquer 2 éditions intégrales d’abonnement premium grâce à ton premier parrainage : il suffit d’une personne qui s’abonne grâce à toi pour tester pendant 2 semaines la version payante. Tu n’as qu’à leur transférer ce lien (avec toutes les bonnes raisons de s’abonner selon toi) : {{ rp_refer_url }}

Pour passer à l’action

L’ARR n’est plus forcément la métrique à suivre pour les SaaS, dans ce monde d’IA et de recherche de rentabilité (NB : l’article dit que ce n’est plus la North Star, mais pour moi la North Star ça n’a jamais été le chiffre d’affaires, récurrent ou pas).

La démo interactive est sans doute un des trucs les plus sous-utilisés des méthodes de vente de SaaS, que ce soit en autonomie ou avec une équipe Sales.

Souvent, tu sais que tu sais.
Parfois, tu sais que tu ne sais pas.
Pour d’autres choses, tu ne sais pas que tu sais.
Et la plupart du temps, tu ne sais pas que tu ne sais pas.

C’est pourtant dans les 4 catégories que tu peux trouver des problèmes à résoudre. Cet article les détaille pour l’utilisation de l’IA, mais ça sert à tout le reste aussi.

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archétypes de personnages pour ton storytelling.

La minute IA

Avant le AI Summit de Février prochain, Paris était la semaine dernière déjà the place to be en IA, avec l’ouverture officielle des bureaux d’OpenAI. En grande pompe, avec la secrétaire d’État herself à la manoeuvre, et du beau monde dans la salle.

Pas une raison pour qu’OpenAi dise du bien de Mistral, hein, faut pas pousser. L’histoire ne dit pas si OpenAI va s’inspirer d’eux pour les sources de talent - ou juste leur piquer ceux qu’ils auront été chercher chez Google et Meta.

D’autres français ont tenu le haut de la scène la semaine dernière : François Chollet, qui a piloté le projet Keras chez Google, part monter sa propre boîte. Et Yann Le Cun, qui a mis son grain de sel dans la grande discussion du moment, est-ce que le développement des modèles a atteint son asymptote. Le lien que j’avais partagé la semaine dernière (réservé aux abonnés Premium) a fait couler beaucoup d’encre à laquelle s’est mêlé donc le clavier du français de Meta. Gary Markus râle qu’il l’a dit le premier (ah, ces scientifiques…) Le “mur de la scalabilité” est-il réel ? Peut-il empêcher d’atteindre l’AGI sans découverte scientifique supplémentaire ? On n’a pas la réponse, encore, mais popcorn.

Et il va en falloir beaucoup, parce que Elon a décidé d’attaquer OpenAI, Microsoft, et leurs amis.

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29
ans séparent la première pub de Coca-ColaHolidays are coming” de sa version IA.

On s’détend ?

Tu trouves qu’un article est trop conservateur ? Ou au contraire trop libéral ? Et si tu pouvais lire la même info mais traitée de l’autre bord ? Pour 6 articles parus pendant la campagne américaine, tu peux faire le test (AI-powered, évidemment). Ça s’appelle le Bullshit-o-meter.

🟦 Si, si, tu as déjà croisés ces individus sur LinkedIn.

Elon ment. Elon ment tellement qu’on oublie sur quoi et depuis combien de temps. Ce site te le rappelle. Tu n’oublieras plus.

1998
tu te rappelles de la Home de Google de cette date ? Moi oui. Si tu n’étais pas né, ou que tu n’y avais pas encore accès à l’époque, ce musée du design Web va te faire voyager dans le temps…

La femme de la semaine

Julie Rouzaud

J’ai rencontré Julie Rouzaud sur VivaTech, où on accompagnait toutes les deux des délégations pour le Hub Institute. Elle ne publie pas encore assez sur LinkedIn je trouve, alors j’espère que tous les nouveaux abonnés que vous êtes la motiveront à partager plus ?

Sur la prospective, la transfo, la tech, et le rugby, parce qu’on n’en parle assez, sur LinkedIn, du rugby.

Le verdict

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